Catherine nous a quittées, nous sommes très tristes car nous l’aimions beaucoup.
Ses engagements militants sans faille jusqu’au bout de sa vie. son amour des êtres humains ,et particulièrement des femmes, ainsi que de sa famille, étaient les piliers de sa vie.
Avant de nous rencontrer et jusqu’à la fin de son parcours professionnel de gynécologue, sa connaissance du vécu des femmes lui ont permis d’avoir une approche médicale à leur écoute et en empathie avec elles.
Nous avons fait sa connaissance en 2005, à un rassemblement international de la MMF, à Ouagadougou, quand une délégation MMF Bretagne s’est avancée sur le pavé, avec sa belle banderole, alors que nous ne connaissions pas son existence au niveau national !Les femmes de la délégation des Côtes d’Armor étaient en avance sur notre mouvement en France, qui n’a fonctionné de manière autonome qu’à partir de 2006.
Depuis, elle a participé à tous nos rendez-vous et elle a intégré le Secrétariat de la MMF France.
Nous la retrouvions souvent lors de nos réunions nationales ou à l’autre bout du monde, à Ouagadougou, au Sud Kivu, à Toulouse, à Marseille, à Montesquieu Volvestre ou ailleurs.
Nous savions qu’elle était malade, elle en parlait simplement. Sa volonté de vivre pleinement jusqu’au bout a été admirable. La dernière année fut difficile mais elle en a fait une année de rencontres pour participer à tout ce qui donnait du sens à sa vie, pour partager l’amitié que nous avions construite autour de la Marche Mondiale des Femmes, pour revoir ses amies.
Nous ne pourrons plus bavarder de la situation politique, des nouvelles féministes qui parfois nous inquiètent. Nous ne pourrons plus parler ensemble mais telle sera dans nos pensées très souvent et dans nos cœurs toujours.
Catherine était une femme de grande qualité, nous perdons une amie et une compagne de lutte. Elle restera à jamais dans nos cœurs et notre mémoire.
Tu peux partir tranquille car ta vie fut pleine d’amour, de bienveillance, de rires et de joies.
Elle disait qu’elle avait eu une vie heureuse, avec Jean Marie, avec ses enfants et ses petits-enfants, qu’elle avait eu de la chance.
Nous pensons que nous avons toutes et tous eu de la chance de la connaître, de partager des moments de nos vies avec elle, dans le même engagement, les mêmes valeurs, les mêmes convictions.
Nous disions de toi que tu étais une belle personne.Nous t’aimons Catherine.
Marche Mondiale des femmes France