28 septembre, Journée internationale pour le droit à l’avortement !

Le 28 septembre 2019, Journée internationale pour le droit à l’avortement, nous rappellerons partout en France que c’est un droit fondamental.

AVORTEMENT, LES FEMMES DÉCIDENT !

Logo 1-IVG-1Paris : RASSEMBLEMENT à l’Hôpital Tenon – 4 rue de la Chine – 12h
Départ en MANIFESTATION – 14h – Hôpital Tenon

En solidarité avec l’ensemble des femmes européennes, après la lutte exemplaire des espagnoles en 2015, des polonaises depuis 2016 et des irlandaises en 2018 ;
En solidarité avec l’ensemble des femmes d’Amérique latine, dont les Argentines qui pour la 8ème fois se sont mobilisées pour obtenir une dépénalisation de l’avortement ;
En solidarité avec les femmes des Etats Unis d’Amérique qui ont vu en 2019 le droit à l’avortement disparaitre ou réduit dans de trop nombreux états,
En solidarité avec les Françaises alors que la mouvance anti choix a obtenu en juin 2019 avec l’aide du gouvernement un vote au Sénat pour écarter le texte législatif qui aurait permis l’allongement du délai de recours à l’avortement de 12 à 14 semaines de grossesse.
En lutte pour déjouer la remise en cause de l’avortement par toutes les forces politiques ou religieuses réactionnaires, en France, en Europe et dans le monde :
Nous réaffirmons que les droits des femmes, la liberté à disposer de son corps, le droit à l’avortement et à la santé sont des droits fondamentaux pour construire des sociétés où l’égalité entre les femmes et les hommes, en Europe et dans le monde soit enfin reconnue.

 L’avortement est un choix personnel – mon corps m’appartient, je choisis ma vie, je choisis d’avoir ou pas un enfant
 L’accès à l’avortement est un droit
 La « double » clause de conscience sur l’IVG pour les professionnel·les de santé doit être supprimée de la loi
 Les délais légaux pour avorter doivent être harmonisés sur ceux des pays les plus progressistes en Europe, et les États doivent tendre vers une dépénalisation totale de l’avortement.
 Des moyens financiers doivent être donnés pour que les centres pratiquant l’avortement et les centres de planification soient accessibles à toutes sur l’ensemble des territoires ;
 Des campagnes d’information tous publics sont nécessaires pour pouvoir en parler librement, sans tabou ni jugement
 L’éducation à la vie sexuelle doit être prodiguée à toutes et à tous pour qu’elles et ils puissent avoir des choix libres et éclairés
 La formation aux techniques d’avortement et à l’accompagnement doit faire partie intégrante de la formation initiale des professionnel·les de santé

 

 

 

 

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