Il y a 15 ans, Marie Trintignant… Retrouvons-nous le dimanche 29 juillet à 16h au Père-Lachaise.

Le 1er août 2003, Marie Trintignant meurt des coups portés par Bertrand Cantat. Chaque année, des membres du réseau « Encore féministes ! » se retrouvent autour de sa tombe, au Père-Lachaise, le dimanche précédant l’anniversaire de sa mort. Nous témoignons de notre solidarité avec toutes les femmes victimes d’un conjoint violent.marie-trintignant-cinema

Condamné à une peine de huit ans de prison, Bertrand Cantat a été libéré en 2007. Il a repris sa carrière. Le 7 juin dernier, un rassemblement a été organisé par Osez le feminisme ! près du Zénith à Paris, auquel nous avons participé. Nos protestations semblent avoir été entendues puisque Bertrand Cantat a arrêté sa tournée.

La violence masculine conjugale est la première cause de mort et d’invalidité des femmes âgées de 15 à 44 ans. Dans tous les pays et dans tous les milieux sociaux, les brutalités du mari (ou compagnon, ou ex-compagnon) sont le type le plus répandu de violence contre les femmes.

En France, on dénombre plus d’une centaine de mortes et au moins 15 000 blessées par an. Un foyer sur dix est le lieu de violences conjugales masculines (source : Enquête nationale sur les violences envers les femmes en France, 2000), résultat comparable à ceux des pays voisins.

« Encore féministes ! » est un réseau mixte et international rassemblant 6 341 personnes et associations, dans 62 pays ; il organise des actions de protestation ou de solidarité. Sa devise est la phrase de Benoîte Groult :
« Le féminisme n’a jamais tué personne,
le machisme tue tous les jours. »

Laisser un commentaire