La Méditerannée, le plus grand cimetière marin : ouvrons les frontières – MMF France

Nous sommes extrêmement choquées par la mort, d’après les informations actuelles, d’une centaine de migrants et plus de 100 disparu-es lors du naufrage au large des côtes grecques. Cela constitue probablement le plus terrifiant naufrage de l’histoire moderne de la Grèce et l’une des tragédies les plus dévastatrices en Méditerranée en une décennie.

Frontex, l’agence européenne de surveillance des frontières, considérant que les personnes entassées par centaines dans un bateau trop petit, n’étaient pas en danger, elle aurait refusé toute aide. Pourtant, sur la photo prise par Frontex, on voit bien que le bateau était surchargé, donc dangereux pour les passagèr-es. D’après les survivant-es ils/elles auraient bien demandé de l’aide lors du passage de l’avion. Selon la presse, une centaine d’enfants étaient la cale du chalutier, la plupart des survivant sont originaires de Syrie, du Pakistan ou d’Egypte.

Les passeurs, les mafias, se remplissent les poches avec le sang des femmes, des hommes et des enfants qui fuient la misère, un régime dictatorial et aussi pour les femme une famille et/ou l’intégrisme religieux qui veut les enfermer dans des cages textiles, des coutumes ancestrales, outils du patriarcat pour les contrôler, les assujettir, les rendre esclaves.

Les femmes sont de plus en plus nombreuses parmi les migrants. Dans le décompte des victimes de cette catastrophe, on parle d’une centaine d’enfants mais d’aucune femme parmi les rescapés.

On sait que, dans les parcours migratoires, les femmes subissent les violences que vivent tous les migrants mais, en plus,, les violences patriarcales de la domination masculine, et elles protègent les enfants au détriment de leur propre sécurité.

Les gouvernements n’ont pas la volonté politique de mettre des moyens pour que les pays d’origine de ces migrants exploitent eux-mêmes les richesse de leurs sous-sol et développent selon leur choix l’économie de leurs pays hors des prédateurs de la finance.

Ces gouvernements portent une large responsabilité, les États, et en premier la France, ont un devoir de solidarité humaine. Le droit de circulation des capitaux et des marchandises

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